Bateau Art-i-Stick

« L’art peut mourir, ce qui compte, c’est qu’il ait répandu des germes sur la terre »  Joan Miró

Dans ce même esprit de partage, nous avons souhaité ce voyage utile.
Aussi nous allons découvrir et promouvoir des artistes du monde, dont la générosité permettra une vente aux enchères au profit d’actions humanitaires pour les enfants tel que Un Regard, Un Enfant.

Le bateau Planet Ocean se transforme en galerie d’art itinérante : les copies des œuvres données à l’association sont exposées sur les coques du bateau sous forme d’autocollants grâce à la généreuse participation de la société Artistick et PPG

Vente limitée des tableaux de Bateau Art-i-stick sur toile ou Stickers sur:

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Des artistes de Bordeaux, tels que JOFO  ont répondu à notre appel et nous soutiennent activement. On peut déjà apprécier leurs contributions sur les flans du bateau.

La vente aux enchères des œuvres sera organisée en 2016.

Les artistes qui ont déjà dit OUI :

JOFO (Dax et Bordeaux, France)
Artiste pluridisciplinaire (peintre, dessinateur, affichiste, graphiste, vidéaste, auteur et chanteur du groupe rock The Snoc), les oeuvres de Jofo participent à l’imaginaire collectif aquitain. Son Toto, petit personnage rond et faussement naïf, court d’une toile à l’autre depuis plus de 20 ans, à travers les images du quotidien et le monde urbain qui l’entoure. Entre figuration libre et dessin d’enfants, entre fantaisie et transgression, il incarne l’énergie, l’esprit grinçant et la frivolité contrariée de Jofo.

Jean-Philippe Moiseau (Haïti)
Jean-Philippe Moiseau  est né en 1962, à Pétionville, proche banlieue de  Port-au-Prince  (Haïti),

Son diplôme en poche,  riche d’un enseignement hétéroclite,  il commence à peindre et ne s’arrêtera jamais. Il  réalise sa première exposition en 1984, au Lycée de Petionville.

Et si,  découvrir les tableaux,  les superbes masques,  les gravures harmonieuses  ou les pièces sculptées intemporelles de Jean-Philippe Moiseau est un bonheur et un grand moment d’émotion, l’écouter en parler est tout aussi enrichissant  et passionnant.  L’homme est attachant, sensible et tellement vrai. D’emblée, il vous avouera qu’il ne considère pas l’Art comme un commerce, qu’il n’est prêt à aucune concession pour vendre davantage, qu’il peint avant tout ce qu’il aime. Et si ce qu’il aime plaît au public, ce n’est que du bonheur.   Installé en République Dominicaine depuis 1994, il a choisi d’exposer ses oeuvres dans son propre atelier,  avant de reprendre le chemin des expositions.  Car pour lui, c’est ça être artiste. Peindre ce que l’on ressent, sous quelque forme que ce soit et le faire découvrir à travers le monde.


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Yann Gerbaux (France)
Pour Yann créer est un vecteur d’équilibre et de réalisation de soi.  Ses toiles mettent en scène toutes sortes de personnages, les yeux braqués sur nous.

Comme une pause dans leur histoire, ils prennent le temps de nous interroger, semblent nous scruter, inversant soudain le rapport du spectateur à la toile.

Alors la magie s’opère et la poésie, l’humour des toiles de Yann exercent leur pouvoir sur notre imaginaire.
Yann nous a quitté brutalement le 20 mai 2014, il accompagnera à jamais notre voyage!

 

Yordanis Acosta Lopez (El Cobre- Cuba)P1000102
Agé de seulement 27 ans, la peau mate, les bras tatoués, Yordanis est né avec un don certain pour la peinture.

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Aujourd’hui il peint sans relâche. Je suis tombée sous le charme de ses œuvres et son regard d’enfant. Ses références picturales sont les peintres espagnols, hollandais et français.

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Il puise toute son imagination dans ses rêves et au-delà… «Peindre est devenu une nécessité qui m’accompagne du matin au soir jusque dans mon sommeil.

« J’ai trouvé dans la peinture un langage avec lequel je peux communiquer plus facilement qu’avec les mots. Le monde intérieur qui m’habite nait et se reflète à travers mes toiles. Ma plus grande ambition en tant qu’artiste, c’est que mes toiles parcourent le monde et qu’elles soient reconnues, non seulement par mon pays, mais qu’elles franchissent les frontières et puissent être connue des personnes d’autres pays. »

 

Judith Jarvis (Grenada)DSC_0034 petit
« Quand j’ai rencontré Stéphanie je me suis immédiatement sentie connectée à ses idées … J’ai aimé l’élément narratif et artistique de leur voyage et est été intriguée par ses œuvres collectées tout au long de son périple autour du monde. J’ai tout de suite voulu soutenir son association de bienfaisance:: PlanetOcean FriendShip ». Ses premières années, Judith les a passées en Irak. Ses souvenirs légers et puissants de cette époque, le bazars et la rue de Bassorah, ont influencé nombreuses de ses peintures, tout particulièrement ces quatre dernières années.

En juillet 2006, sa peinture acrylique  » Turkish Market  » fut sélectionnée parmi 2,000 œuvres inscrites au concours national du Royaume Unis pour être exposée  au  » 50 over 50  » à Brighton.

Judith Jarvis

Depuis qu’elle vit à Grenade, Judith a laissé sa peinture exprimer la beauté et les personnages forts de cette île et fait de nombreuses expositions telle que la WOMA de Grenada .

Les gens font souvent référence aux peintures de Judith comme étant photographiques, mais elles sont beaucoup plus que cela. Elles touchent à l’essence même de la peinture. Composées de plusieurs couches, Judith s’investit dans l’expérience sensuelle des couleurs, des formes et des surfaces. Elle cherche toujours un sujet auquel elle puisse associer une narration, puis la forme et la structure deviennent alors centrales à ses choix, les éléments doivent s’équilibrer d’une manière verticale /horizontale.


Olivier Lafleur alias Olivié (Guadeloupe,France)
Né en 1969
Artiste engagé, créateur de la marque Tainos et champion de windsurf, Olivié est resté fidèle à sa Guadeloupe : « à Matouba, au pied de notre Soufrière « chériedoudou » car c’est là qu’à mon sens la puissance du Zion, le paradis rasta, est intacte. La montagne, la rivière et la mer ne font qu’un à Basse-terre, c’est le plus beau terrain de jeu et de vie du monde ! ».

« Happiness is the future », « Legalize Happiness », « Taïnos protège la couche de joie »… Tous ces slogans que Olivié exprime au travers de Taimos, ce ne sont pas des coups de marketing. « J’y crois et je le vis tous les jours. Je suis persuadé que l’homme est son propre créateur, qu’il appartient à tout un chacun de se créer sa propre vie. One love, One Unity, One Loving Destiny… Bob (Marley, ndlr) nous a tout dit dans ses chansons et j’essaye de cultiver un peu de son héritage universel». Et Olivié , à travers son graphisme n’a pas fini d’envoyer des messages !

 

Bouba (Guadeloupe, France)

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Quand on pénètre dans l’atelier de Bouba, on est confronté à un travail qui interpelle par la richesse. les variétés des médiums, des outils et des supports utilisés. Tout d’abord, l’oeil est séduit par des champs de couleurs qui invitent à la méditation, ces espaces colorés captivent l’esprit et le font voyager.

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La richesse plastique des œuvres de Bouba réside dans un jeu complexe de caché/montré, apparition/disparition et de transparences qui manifestent la dilution opérée par le temps.

Voici un artiste qui ne fait aucune concession au système, n’est jamais rentré dans aucune logique d’assistanat ou aide étatique, il trace sa route avec une foi indéfectible en son art traversant les épreuves avec toujours la même lueur dans les yeux: une lueur nommé PASSION!

 

 

Antoine Chapon (St Martin-France)

Antoine Chapon05 - copieLumineuse et profonde, la peinture d’Antoine CHAPON est une subtile expression de l’atmosphère caribéenne. Né à Bordeaux (France) en 1952, il traverse l’Atlantique en 1981 et se fixe à St Martin dans le petit village de Colombier.
Depuis 1995, il vit et travaille dans sa maison surplombant la magnifique baie de Cul de Sac.

Joa  (Santiago de Cuba-Cuba)

DSC_0162Les œuvres de Joa invitent à une réflexion intuitive, à un dialogue entre la peinture et le spectateur, une sorte de coup d’œil sur la représentation d’une réalité possible.

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Ses pièces, fortement influencées par la Caraïbe et les symboles de la culture rastafari, utilisent peu de couleurs mais de forts coups de pinceau et des jets de peinture qui permettent de refléter les émotions, les contradictions des Caribéens descendant d’origines africaines. Des personnages aux lèvres épaisses, nez large et cheveux bouclés, inspirent ses créations, explorant ainsi les phénomènes de marginalisation et de racisme à Cuba et dans le monde.
Joa a participé à plus d’une dizaine d’expositions solo et de groupe à Cuba, en Argentine et en Colombie.

Zúñiga Batista  (Santiago de Cuba, Cuba)
Né à Baracoa, dans la province de Guantánamo en 1940,

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Zuñiga Batista est peintre autodidacte et dessinateur, représentatif de l’art primitif dit naïf.
Zuniga diosSes oeuvres recréent la culture afro-cubaine en général, et ici en particulier les mythes et les légendes des dieux ou Orishas du panthéon Yoruba.

Il a participé à de nombreuses expositions collectives dans presque toutes les provinces de son pays.

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Ses oeuvres ont été intégrées également à des expositions en Espagne, France, Allemagne, l’ex-URSS, dans les Caraïbes (Grenade, République Dominicaine, Martinique, Surinam) et d’autres pays.
Bien que la presse internationale lui fasse beaucoup éloge et que les collectionneurs privés, les institutions aient du
mal à avoir un « Zúñiga », « le peintre des dieux » préfère avoir la reconnaissance de son public.

Cromy, Liezenm, Lulus  (El Cobre de Santiago de Cuba- Cuba) 

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Cromy, Liezenm et Lulus, trois peintres de la génération montante du village de El Cobre près de Santiago de Cuba, incarnent la nouvelle jeunesse révolutionnaire Cubaine engagée dans une lutte cette fois mondiale, pour la protection de la planète. Avec leur Art pour seule arme, ils veulent éveiller les consciences, éduquer les enfants d’aujourd’hui, seuls garants de la planète de demain.

Jorge Ernesto Dominguez alias CROMY
Depuis sa plus tendre enfance, Cromy peint, sculpte, dessine.  Après avoir exploré toutes les techniques qui s’offraient à lui à la Casa de Cultura de El Cobre, puis passé 4 ans à l’Académie des Beaux Arts de Santiago De Cuba, il trouve dans l’aquarelle ses mots à lui pour exprimer et faire vivre ses sentiments profonds.

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En mélangeant ses couleurs à même le support, Cromy les laisse se lier, se délayer, prendre vie pour incarner toute la force des émotions qu’il veut partager. Le tout dans un style réaliste excessif donnant une impression photographique expressive à outrance.

« Made in » fait partie d’une série de portraits d’enfants intitulée: «Regarde moi». Une collection de tableaux qui s’appellent, se répondent, établissant un «dialogue» au travers duquel l’artiste souhaite exprimer la place centrale de l’enfant sur la terre, fragile témoin d’un monde brutal. L’enfant de «Made in» serre ses «sandales» (faites en gomme de pneus recyclés ) dans ses mains, tel un trésor inestimable. Ce tableau évoque les durent années 90 des Cubains. Un autoportrait sous-entendu de Cromy?   

Eliezel Guerrero alias LIEZENM
Liezenm voit aussi en sa peinture un moyen d’exprimer son message d’Amour. « En toute belle chose se trouve l’Amour, ma raison de vivre ».

« J’ai choisi de représenter un enfant, car les enfants sont le futur. Et même s’ils ne sont pas responsables de l’état du monde que nous leur léguons, ce seront eux qui devront incarner le changement d’attitude de l’Homme envers la planète et prendre la défense de la Nature. Un enfant rasta, car à mes yeux les rastafaris symbolisent l’Homme naturel ».

Liezenm

Dans ce tableau, un enfant pleure devant la souffrance du monde. Mais telle la légende du colibri, il verse des larmes d’amour, pour changer le monde a son échelle, tenter d’éteindre le feu qui peu à peu consume notre planète.
«A toute chose malheur est bon » dit on, Liezenm en a fait sa philosophie de vie et d’amour. «Il faut tirer profit des expériences douloureuses.  Notre réalité, l’expérience des Cubains, pour la ressentir, la comprendre il faut l’avoir vécu et la vivre comme un Cubain. Sinon elle vous échappera toujours. Et une expérience difficile nous enseigne toujours beaucoup. Ainsi, lorsque le peuple cubain aura le droit comme tout le monde, d’être seul maitre de son avenir, alors je pense que le peuple cubain fera de grandes et belles choses. Je vois en ces dernières années comme une étape préparatoire pour un avenir nouveau et qui j’espère, nous permettrons de trouver un chemin différent vers un monde plus en harmonie avec la Nature et la Terre ».

Jorge Luiz Gonzalez Rodriguez alias LULUS
Aujourd’hui Lulus souhaite être le porte-parole d’une jeunesse qu’il fréquente tous les jours pendant les cours d’Arts Plastiques qu’il donne à La Casa de Cultura. Il souhaite exprimer dans sa peinture la colère de cette nouvelle génération cubaine face aux dommages écologiques que subit notre planète.

Lulus«Los sueños son mi luz»: exprime l’inquiétude mais aussi la douleur et la colère des jeunes d’aujourd’hui, décrivant l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, sans autre option à leurs yeux que celle d’arrêter notre course folle et insatiable vers le «toujours plus».
Lulus met l’enfant au centre de ce fragile équilibre entre les Hommes (la main) et la Terre (l’arbre). «Stop!» dit cette main brandie et le regard de l’enfant. Arrêtez ce désastre écologique et humain sinon la douleur qu’exprime le tableau ne s’apaisera pas. L’homme-oiseau, représentation mystique de la Nature spirituelle, perché sur la tête de l’enfant, tel son 7ième chakras, incarne la spiritualité, l’inspiration, la foi, l’humanitarisme et les valeurs éthiques.

Aujourd’hui Lulus garde espoir…  Pour que le monde puisse encore changer, que les hommes prennent enfin conscience de leur vraie place et qu’ils consacrent leurs forces, leurs connaissances, leurs ambitions à prendre soin de notre terre nourricière, seul berceau de l’humanité.

PÉREZ Rivadulla MERCEDES alias MERCY (Née a La Havane en1960).
(fille du célèbre Eladio Rivadulla)
Artiste et architete, Membre de l’Union des écrivains et artistes de Cuba (UNEAC )

mercyPeintre et architecte, Mercy Rivadulla a créé dans ses peintures une ville imaginaire (qui reflète l’essence esthétique des bâtiments coloniaux de La Havane),

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Au de-delà de l’apparente naïveté de ses dessins, la  peinture de Mercy est rigoureusement construite (influence de sa formation architecturale et picturale) au service d’un humour sans fin.

Buenas Intenciones -Oleo-cart -60 x 38cm-MERCY Rivadulla-mayo2014-

De sa main délicate, elle réinvente La Havane, Cuba et son histoire, habitée de personnages célèbres tels qu’elle aime les rêver (Jose Marti, Fidel Castro, El Che, Hemingway etc.).

 

 

 

 

 

EVANS ELPIDIO ( Isla Acuadup, KunaYala-Panama)

Evans ElpidioEvans Elpidio peut peindre avec la même facilité des poissons multicolores et des oiseaux tropicaux, que capturer l’essence des éléphants ou des zèbres, bien qu’il n’en ait jamais vus. Evans est un peintre inné qui, comme il l’explique, doit son habileté à « l’epíricu », qui signifie « que je porte dans le sang ».

Sa spécialité est la peinture sur plumes, mais lorsqu’il peint sur toile s’exprime alors son admiration envers les traditions Kuna ou sa colère face à la menace du monde dit « moderne »..

Les figures de Nana (mère), Baba (père) et la relation à la terre-Mère (Napguana) sont fondamentales pour comprendre comment les Kunas représentent leur environnement et construisent leur sentiment d’appartenance au monde. Ces représentations de l’environnement, de la Terre-mère, marquent les relations réciproques que les humains doivent établir avec leur environnement. Le monde est une partie des humains et les humains sont une partie de lui.

Napguana (Terre-mère)

Napguana (Terre-mère)

 Actuellement, la plupart des Kunas vivent dans la Comarca de Kuna Yala (ou SanBlas) au Panama. Celle-ci comprend plus de trois cents ilots ainsi que 200 km de côte jusqu’à la frontière de la Colombie. Il y a 3 ans s’ouvrait une brèche dans le le territoire Kuna avec la construction d’une route qui allait relier Panama city au Kuna Yala. Une artère qui mène aujourd’hui des centaines de voitures apportant son flux de touristes, de nouvelles denrées, d’argent et les influences capitalistes du monde extérieur.

Dans son tableau « Napguana », Evans a peint cette route et ses voitures comme il les perçoit, laide et triste, mettant en souffrance la Terre-Mère et par là même les Kunas menacés dans leur corps et leur âme.

Oswaldo De León Kantule alias « Achu » (KunaYala-Panama)

P1020490Né en 1964 sur l’Île de Ustupu, Kuna Yala au Panama, Oswaldo De Leon Kantule peint depuis 1980. Au début des années 1990, il commence à exposer ses œuvres à Boston, Washington et Panama City, jusqu’à Montréal, en 2003, où il réside et travaille. P1020482

Il développe une œuvre protéiforme où, peinture, dessin, gravure, sculpture, installation et performance se rejoignent au seuil d’un territoire onirique peuplé d’êtres spirituels, d’animaux et d’oiseaux fantastiques.

P1020730« Le processus de création que j’utilise est basé sur les principes de l’art traditionnel Kuna: la dualité, la répétition, l’abstraction, la multi-dimensionnalité, l’utilisation de métaphores en langue parlée et chantée, et la recherche de l’essence des choses ou le « guague » (le coeur} ). Dans toutes les formes d’art Kuna, l’abstraction visuelle et l’utilisation de métaphores sont toutes deux largement utilisées pour faire passer  un message qui est alors incompréhensible pour les ennemis, qu’ils soient physiques ou spirituels. Comme les artistes traditionnels, mon art est inspiré par mon environnement naturel, humain et spirituel. En tant qu’être humain du 21e siècle avec des racines profondes dans la culture ancestrale Kuna, j’intègre des symboles de nombreuses communautés et des réalités différentes dans mon travail. Mon processus est celui de la fusion: je fusionne les symboles sacrés trouvés dans les pictogrammes Kuna, les rites et les cérémonies traditionnels avec ceux trouvées dans d’autres cultures autochtones mais aussi dans la culture urbaine, les re-codifiant pour créer mon propre langage visuel. Afin de compléter ce processus de fusion et re-codification, j’intériorise d’abord les symboles et réfléchis sur eux d’une manière ludique, pour créer un langage personnel plein de sensations esthétiques et oniriques qui communiquent le chaos et la contamination environnementale et visuelle auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés ».

 

2 réflexions au sujet de « Bateau Art-i-Stick »

  1. Oyé oyé!!
    Planetocean Friendship organise en Martinique et en Guadeloupe une collecte pour les artistes peintres de Cuba!! Avec la collaboration de Julio Corbea à Santiago de Cuba, nous organisons une collecte de matériel pour les artistes de Cuba (peintures, crayons, pinceaux etc..).
    Contactez nous rapidement pour nous déposer du matériel! Nos téléphones: 0696 91 95 74 et 0696 16 86 07.
    Stéphanie

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